2ème jour : 8h de marche, 400m de descente et 1500m de montée.

Après une nuit où nous avons eu bien chaud, nous partons le matin vers 8h30. Les sacs sont toujours aussi lourds et la descente toujours aussi fatigante pour les jambes.
Vers 10h nous attaquons la montée: ça monte, ça monte, ça monte! Nous comptons les lacets sur la carte et faisons le décompte au fur et à mesure que nous avançons. Toutes les demi-heures, nous posons (pour ne pas dire jetons) les sacs par terre pour souffler un peu. Pendant ce temps, nous croisons les groupes de muletiers qui nous narguent. Cependant, quand nous voyons comment sont chargées les mules, nous sommes d’autant plus fiers de porter nous même notre bordel. Certaines mules gardent les stigmates de leurs charges sur la peau et marchent avec des plaies ouvertes: nous ne serons pas responsables de cela! 
Vers 12h30 nous avons déjà monté les 500 premiers mètres. Nous faisons une pause casse croute et sieste avant de repartir.

L’après midi, nous comptons encore les lacets qu’il nous reste à faire. Mais dans un petit rythme, régulier, nous arrivons au bout de la montée et au campement de Tambopata un peu avant la tombée de la nuit. Avec fierté, nous observons le soleil qui se couche et le fond de la vallée d’où l’on vient.

Nous plantons encore la tente de jour, engloutissons une soupe et des pâtes sauce tomate et thon, avant de se jeter dans le duvet sous la tente. Pendant que les pâtes chauffent, un chiot, que nous avons surnommé Gustave, vient jouer avec nous et se brûler les moustaches sur le réchaud! 
A 19h45, nous sommes dans les duvets prêts à dormir!