Après avoir fait un gros dodos et pris un gros orage pendant la nuit, nous sortons de la tente malgré les quelques gouttes restantes.
Le temps de prendre le petit déjeuner, la pluie s’arrête, nous disons au revoir à Gustave et partons légers vers le site du Choquequirao. Nous laissons tente et duvets au campement et partons juste avec le pique nique.
La veille, nous pensions quasiment être sur le site, mais c’est encore 1h30 de marche qu’il nous aura fallu pour rejoindre le Choquequirao. Au passage de l’entrée du site, le gardien nous dit que nous sommes les premiers de la journée…
Et en effet, nous avons la chance de pénétrer sur le site, seuls et sous le soleil! Un pur moment de plaisir et surtout quelle récompense après ces 2 jours de marche.
Pendant 2h nous profitons à fond, cela fait bizarre de pouvoir se promener partout, sans barrières et sans personne, nous nous perdons même et apprécions à fond. Un dernier pique nique, perchés sur un promontoire, et nous faisons demi-tour ravis de cette matinée.
A 15h, nous rechargeons les sacs de tout le matériel laissé au campement et attaquons la descente. En chemin, nous sommes impressionnés par tout ce que l’on a monté la veille. La descente parait plus interminable que la montée. Les dos, hanches, genoux et chevilles commencent à se faire sentir.
A la tombée de la nuit, nous arrivons au campement le plus bas. Ainsi il ne nous restera plus qu’à monter pour les 2 jours qui suivent. Nous sommes encore une fois bien KO mais fiers du chemin parcouru.
Et pour ne pas changer, à 19h45, nous sommes sous la tente prêts à dormir.