Après avoir pris les renseignements suffisants à l’auberge de jeunesse pour l’itinéraire nous enfilons nos chaussures de r… euh non, les mêmes chaussures que depuis le début du voyage, on n'a qu’une paire, pour y aller.
Bref d’abord un mini bus pour rejoindre le départ, où encore une fois l’ambiance qui y règne nous change de celle occidentale : autoradio à fond, conduite au klaxon et dépassements plus que limites.
La rando commence à 3000m et monte dès le début, nous soufflons beaucoup mais ça va on avance sans trop de soucis. On sort de la vallée, les sommets blancs apparaissent au loin, l’altiplano se découvre sur le versant en face de nous.
En montant on traverse plusieurs « hameaux », ou « groupements de maisons », où les gens vivent apparemment du travail de la terre, on est loin de la ville. Nous découvrons, un peu gênés de faire du tourisme ici que tout se fait encore à la main ou au boeuf. Aucune machine, on voit en vrai ce qu’il y avait dans nos bouquins de géographie à l’école. Les sillons des champs sont faits un par un à la charrue et au boeuf. Le blé est coupé et ramassé à la main, battu ensuite par des ânes et les bottes de foin toujours faites à la main. Et le plus surprenant: même les briques qui servent à construire les maisons sont faites directement sur place avec de la terre mouillée et compactée.
Au bout de 3h de marche tranquille nous arrivons au Lac à 3800m d’altitude. On en prend plein la vue c’est un régal.
L’aprèm la descente se fait tranquillement par le même chemin qu’à la montée.