Aujourd’hui au programme, le survol en avion des lignes de Nazca. Ces lignes ont été tracées par les peuples Nazcas (Nascas en espagnol) entre les années 400 et 650. Dans un désert de pierre, à certains endroits, les Nazcas ont déplacé ces pierres pour faire apparaitre la terre en dessous plus claire. Et ainsi dessiner une multitude de choses au sol.

Les explications ne sont pas toujours claires. On trouve d’abord un très grand nombre de lignes, parfaitement droites sur des kilomètres, se perdant au loin. Ensuite on aperçoit de nombreuses formes géométriques, de plusieurs centaines de mètres de long : rectangles, triangles, spirales … Et enfin, les plus connus: des dessins des animaux emblématiques de la culture Nazca.

Sur les conseils de notre auberge, à 11h nous partons le ventre léger, très petit petit déjeuner, vers l’aéroport. Arrivée sur place, on nous annonce que les vols ont en moyenne 3h de retard sur le planning, suite à un brouillard matinal … super !
Après une longue attente, à 15h nous nous dirigeons enfin vers le tarmac, le ventre quasiment vide depuis la veille.
Nous faisons la photo à touriste devant le « petit » avion, où nous embarquons à 5 plus pilote et copilote.
L’avion décolle et nous arrivons au dessus du site. Les lignes et les formes géométriques se voient parfaitement bien et sont toujours parfaites depuis 1500 ans. La chaleur du sol redirige les courants d’air vers le haut empêchant le vent d’éroder ces fabuleux dessins. Dommage que le gouvernement péruvien ne mette pas davantage de moyens pour préserver les traces de ces civilisations en laissant construire des routes en plein milieu de ce patrimoine. 
Nous arrivons au dessus des premiers dessins. Pour que tout le monde puisse bien les voir, le pilote penche un coup l’avion à droite, un coup à gauche. S’ajoutent les trous d’air, ça secoue beaucoup. Céline a un peu de mal à en profiter malgré deux cachets contre le mal des transport… Nous enchainons le survol des 11 formes du site. Celles-ci ne paraissent pas si grandes vues de là-haut, pourtant elles font plusieurs centaines de mètres chacune.

Après une bonne demi-heure, à s’être fait secouer comme du linge sale dans une machine à laver, l’avion prend la direction du retour vers l’aéroport. Nous nous posons enfin pour Céline.