Arrivée de nuit sur place un peu ratée à l’oasis: nous nous sommes retrouvés bloqués entre le chauffeur de taxi (qui tenait absolument à nous amener dans un de ses hôtels, avec qui il devait avoir un accord) et nous qui tenions plutôt à aller dans un de ceux qui nous avaient été conseillés. Pour simplifier la chose, le chauffeur ne pouvait pas nous rendre la monnaie sur la course qu’on lui devait. Du coup, il nous a suivis jusqu’à ce qu’on trouve une chambre pour récupérer la monnaie.
Après plus d’une demi heure, à tourner entre 4 ou 5 hôtels, entre ceux qui étaient trop chers, ceux qu’on ne sentait pas, ceux dont la propreté était limite. Nous posons enfin nos sacs et nous nous débarrassons du chauffeur de taxi, qui au passage voulait encore nous vendre plein de visites avec des amis à lui guides touristiques.
Au final nous passons la nuit à côté d’une boite de nuit, dont nous entendrons la musique et les gens jusque 6h du matin … ça commence bien.

Le lendemain nous partons donc pour un tour en buggy dans les dunes juste à côté. La machine et son chauffeur arrivent, un énorme engin où l’on peut charger 10 touristes plus le chauffeur. Heureusement nous ne serons que 6 et le chauffeur à bord.
La balade commence, ça roule quand même vite, quelques surprises du chauffeur. Les dunes où l’on ne voit pas ce qu’il se passe devant le capot, quand le buggy plonge dans la descente, s’enchainent. Les 4 mexicaines derrière nous hurlent à chaque blague du chauffeur. Lui a l’air de s’ennuyer au plus haut point. De notre côté le dépaysement est super, on en prend encore plein la vue, on se régale.

Le buggy s’arrête en haut d’une dune et chacun récupère sa planche en bois pour un peu de sandboarding, du surf sur le sable. Première descente à plat ventre sur la planche pour tout le monde, on se rend compte des sensations. Deuxième descente Jon essaye debout: à part les chutes, rien à voir avec le snowboard. Ca glisse franchement moins bien, voire même si on est trop en avant ça colle. Les fixations, en scratch usés, ne tiennent pas grand chose, mais bon c’est quand même sympa. Encore 3 descentes, de plus en plus longues, et le buggy nous récupère en bas.

Entre temps le ciel grisonnant du matin laisse place au ciel bleu. Ca fait du bien au moral, il fait chaud et la sable colle aux bras.
Nous rentrons en fin de matinée avec du sable de partout.
L’après-midi, avant de prendre le bus, nous faisons encore un tour à pied, seuls sur les dunes. Ca ne donne pas envie de se perdre tout seul au milieu du désert!