Comme pour la vallée sacrée, pour ces sites nous avons réservé il y a quelques jours, un tour en groupe (ou plutôt en troupeau, suite à l’expérience de la veille). Encore avec Sonia et Mathieu, nous partons avec un peu de retenue et d’appréhension sur la journée qui arrive.

Pendant que le bus roule, dans une ambiance beaucoup plus conviviale et détendue que la veille, notre guide nous décrit bien les différents endroits où nous passons. Nous sommes rassurés et rions même à ses blagues en espagnol avec traduction anglaise dans la foulée.

En route vers le site de Moray, un des pneus du bus éclate sur la piste… Tout le monde descend pendant que le chauffeur et le guide changent la roue. Pendant ce temps nous prenons le soleil et nous promenons autour du bus sur l’altiplano péruvien. Pause agréable au final.

Après une réparation rapide, nous remontons dans le bus et arrivons sur le site archéologique. Dans une ambiance bien plus plaisante que la veille, le guide nous entraîne avec son chapeau de lutin et sa flute au milieu du site. Ses explications sont claires, il nous joue de la flûte au lieu de nous appeler sans cesse "Chicos", et il s’amuse même à nous faire faire quelques prières Incas à la Pachamama (Terre Mère). Nous apprécions! 
Le site de Moray servait pour les Incas de centre d’essais et d’acclimatation des plantes. Comme pour les Andines, vues à Pissac, les différentes terrasses permettaient de créer plusieurs climats. Ainsi les Incas ont pu faire évoluer certaines espèces de plantes, pour les acclimater à d’autres altitudes. Par exemple c’est grâce à eux qu’il existe des espèces de pommes de terres qui poussent au delà de 3000m d’altitude.